Nous voici de retour pour un tout nouvel article, dédié cette fois-ci aux piques huile horloger. Je vais vous dévoiler quelques différences qui les distinguent selon les marques, vous partager mon point de vue sur les raisons pour lesquelles je préfère certains à d’autres, et vous expliquer les étapes à suivre si malheureusement la pointe de votre pique à huile venait à casser…
Les différences entre les piques huile !
Vous vous rappelez peut-être que j’avais évoqué les piques huile dans la section outillage du site. Si ce n’est pas le cas, l’article est ICI. Mais je ne suis pas entré dans les détails !
Aujourd’hui, je vais mettre en lumière quelques différences entre les piques huile de différentes marques. D’ailleurs, je nommerai une seule marque tout au long de cet article… Pas parce qu’ils me paient pour cela, mais simplement parce que ce sont les seuls à marquer leur nom fièrement. Les autres se contentent d’un discret « Made in Switzerland » ou « Swiss Made ». Et comme je les ai acquis durant ces dernières années dans des lots d’outils d’occasion, je n’en connais pas leur marque.
Voici les principales différences :
- La première distinction qui saute aux yeux, c’est le prix. Comme souvent, l’écart peut être conséquent. Entre 17 et 20 euros (selon les sites) pour les quatre piques huile basiques de chez Bergeon, avec leur manche en plastique, contre 5 à 10 euros pour les modèles les moins chers. On en trouve aussi avec des manches en aluminium. Certains ont même une pointe plus précise, et le prix grimpe alors à 35/40 euros par pique huile. Personnellement, les basiques avec les manches en plastique me conviennent parfaitement.
- Une autre différence à noter, c’est la couleur des piques huile selon les marques. J’ai remarqué que si on prend un rouge chez Bergeon et un rouge d’une autre marque, les tailles des pointes ne correspondent pas forcément.
- La différence la plus importante à mon avis réside dans la forme de la pointe. Vous pourrez la voir parfaitement dans la vidéo, l’extrémité varie selon les piques huile. Pour ma part, je préfère ceux de chez Bergeon. D’ailleurs, voici un lien vers ceux que j’utilise : Piques huile Bergeon. La forme de la pointe est plus fine et moins allongée, ce qui facilite l’application de l’huile. Si la pointe que vous avez ne vous convient pas, sachez qu’il est toujours possible de la modifier. Un petit passage sur une pierre fine, et c’est réglé.
- Certains piques huile arborent une pointe noire… Comme celui que vous avez peut-être repéré dans la vidéo du kit de montre DIY Watch Club. Personnellement, je ne les recommande pas ! Il est envisageable que le traitement ou la couche qui recouvre la pointe libère des particules dans les huiles. Et compte tenu du coût des huiles en horlogerie, il vaut mieux les préserver.
Un pique huile cassé…
Il arrive lors d’une mauvaise manipulation de casser son pique huile. Certains ont une réserve à l’arrière du manche avec quelques pointes . Donc quand la pointe est cassé, il suffit d’en prendre une nouvelle et de faire le switch.
Et si il n’y a pas de pointe de rechange… On ne jette surtout pas le pique huile !
Il est tout à fait possible de bricoler de petits outils à partir de ce qu’il reste de la pointe cassée. Vous en découvrirez quelques exemples dans la vidéo.
Et si vous ne trouvez pas d’usage spécifique pour vos montres, vous pourriez bien les adapter pour une toute autre utilisation à la maison. Comme une pointe pour ouvrir le compartiment de la carte SIM de votre téléphone, vous savez… celui qui se cache au fond d’un tiroir ou d’une boîte et qu’on déniche uniquement quand on en a pas besoin!
J’espère sincèrement que cet article vous aura éclairé dans le choix de votre équipement et vous aura inspiré pour prolonger leur utilité même après une casse. N’oubliez pas de passer par nos liens Amazon que vous retrouverez dans les descriptions de chaque vidéo, cela soutient le développement de la chaîne et on vous en remercie !!!
On se retrouve très bientôt pour de nouvelles découvertes. Soyez à l’heure !