Focus sur un emboitage complet avec un Seagull ST36

On se retrouve pour un nouvel article avec l’emboitage d’un Seagull ST36. Je vous avais déjà parlé du ST36 mais n’avais pas encore détaillé comment s’était passé l’emboitage. Et aujourd’hui je vous présente une montre qui sera pour mon beaufrère. Je lui ai proposé (il y a longtemps maintenant😅) de choisir l’esthétique et que je m’occuperai de lui assembler. Et en fin d’article, je vous parle des articles et vidéos à faire dans les prochaines semaines.

L’achat des pièces

Comme souvent, j’ai acheté les différentes pièces qui composent cette montre sur AliExpress. La raison est simple : le prix. Pour la même chose sur Amazon, par exemple, le tarif est souvent doublé voire triplé selon le vendeur choisi. Je pense que la qualité est très similaire car ce sont certainement les mêmes fournisseurs. Je ne peux pas le garantir, n’ayant pas acheté chez différents vendeurs, mais au vu des photos qui sont présentées, la provenance semble identique.

En ce qui concerne l’habillage, le design s’inspire fortement des montres de la marque Panerai. Dans ce cas, on parle de montre hommage, car le design est emprunté à une montre bien connue des amateurs d’horlogerie, mais à des prix bien plus abordables pour le commun des mortels.

J’ai un peu de mal avec le design de chez Panerai mais les goûts et les couleurs, ca ne se discute pas! Et lui n’y connais « rien » en montre et n’a jamais entendu parler de Panerai. Donc il n’a pas choisi ce design pour le « prestige » d’avoir une simili Panerai au poignet.

Les composants, c’est-à-dire, mouvement, boitier, cadran, aiguilles et bracelet m’ont coûté 72 euros avec la livraison. A vrai dire, ça m’a coûté légèrement plus cher. J’avais acheté un cadran qui ne rentrait pas dans la carrure et je trouvais la couleur « horrible »… Donc j’en ai racheté un à la bonne taille cette fois avec un fond noir et index orange. Je ne suis toujours pas ultra satisfait car le orange est assez fade, il mériterait selon moi d’être un peu plus pêchu mais je n’ai rien trouvé de mieux.

L’emboitage du Seagull ST36

Pour avoir emboité quelques montres achetées sur Aliexpress, j’ai constaté que celle-ci était remarquablement facile à emboîter. Je n’ai rencontré aucune difficulté majeure. Habituellement, la tâche qui peut poser « problème », c’est la fixation des aiguilles. Il arrive parfois qu’elles soient un peu difficiles à installer, surtout au niveau de l’aiguille des secondes. Le trou de du canon de l’aiguille peut être trop étroit et nécessiter quelques ajustements pour la mettre en place correctement, sans risque d’endommager quoi que ce soit. Cependant, avec celle-ci, tout s’est déroulé sans le moindre souci, c’était comme un jeu d’enfant.

Pour ce qui est de la pose aiguilles et de la mise à taille de la tige, je n’ai pas inclus ces étapes dans la vidéo. Je les avais réalisées il y a peu de temps et j’avais d’ailleurs utilisé cette même montre pour les démonstrations. Vous pouvez retrouver ces deux étapes dans les liens des vidéos suivants : Poser les aiguilles et mise à taille de la tige.

Points positifs

• Le prix, que je trouve incroyable en comparaison à certaines montres haut de gamme.
• Le réglage du mouvement est impeccable, avec une précision aux alentours de +5s/jour, ce qui est excellent pour une montre mécanique.
• Le visuel est d’une grande propreté, notamment avec un cadran plus élaboré que celui de la montre que j’avais testée pendant un an (voir l’article). De plus, le mouvement visible à l’arrière apporte toujours un petit plus esthétique.
• La facilité, pour l’emboitage de cette Seagull ST36.

Points négatifs

Ils ne sont pas nombreux mais il y en a.

• Les « cornes », j’ai un petit doute au niveau de leur fixation dans le boitier. Il y a du jeu dans le boitier même en ayant bien serrée les vis et elles ne sont pas aligné Mais pour en savoir plus, il faudra voir au porté ce que ca donne et si un problème est a constater dans le temps.
• Un dernier point à noter concerne le site où j’achète les composants. Comme je l’ai mentionné précédemment, il peut arriver que les composants ne soient pas tout à fait compatibles entre eux. Cela s’est notamment manifesté au niveau de la dimension du cadran. Bien que cela semblait convenir sur le papier, cela n’a pas été le cas en réalité… J’ai fini par devoir en acquérir un autre. Cependant, en contrepartie du prix très attractif, il arrive parfois que les composants mettent un temps considérable à arriver à la maison. Donc, si vous décidez d’acheter sur ce site, il est important de bien vérifier le délai de livraison, ce qui peut être un peu frustrant pour les moins patients d’entre vous.

Voilà, c’est fait pour cet emboîtage de la Seagull ST36 et tout s’est déroulé à merveille. Il ne me reste plus qu’à la remettre à mon beau-frère, qui ne doit même plus l’attendre tellement cela fait longtemps que je lui ai proposée. Qui sait, peut-être qu’elle ne lui plaira plus autant qu’avant ! Si vous avez la moindre question à ce sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire, je me ferai un plaisir d’y répondre.

Des news sur les prochains sujets à traiter !

Et si vous voulez savoir un peu ce qu’on prépare pour ces prochains temps, voici un aperçu.

• Le montage de la montre DIY : Camille va avoir un peu de temps pour pouvoir assembler cette très jolie tocante ! Pour ceux qui n’auraient pas vu la première partie, cliquez ICI.
• Plusieurs révision à faire : Sur les montres que je vous ai présenté pour savoir laquelle vous préfériez/afin d’avoir vos préférences, il m’en reste 3. La maty, la relay et une dernière LIP automatique. En plus de ces trois là, une magnifique Jaeger LeCoultre ainsi que une Oméga vintage et qu’une Zénith. Je vous en dirai plus en temps voulu.

J’espère que ce programme vous met l’eau à la bouche ou vous fait frétiller les aiguilles! On se retrouve dès la semaine prochaine pour découvrir encore un peu plus ce monde mystérieux et captivant qu’est l’horlogerie.

Et en attendant, soyez à l’heure! 😉